Est-ce que la flexibilité passive est toujours plus efficace qu’une flexibilité active ?
Être flexible est une qualité essentielle pour réaliser aisément tous les exercices de yoga et de méditation. Il est donc conseillé aux débutants de se rendre plus souples afin de permettre à leur corps de s’habituer plus facilement à la pratique. Pour cela, il existe deux formes de flexibilités à adopter au choix : passive et active. Laquelle choisir selon le cas ? Élément de réponses ici.
Plan de l'article
- Quelles différences entre la flexibilité passive et celle active ?
- Comment faire pour augmenter sa souplesse de manière active ?
- Comment faire pour augmenter sa souplesse de manière passive ?
- Quelle flexibilité développer au cours d’un séjour méditation ?
- Quelle forme de flexibilité est plus avantageuse ?
- Les risques liés à une flexibilité excessive
- Les bénéfices d’une combinaison de flexibilité active et passive
Quelles différences entre la flexibilité passive et celle active ?
Les flexibilités active et passive sont les deux moyens les plus simples pour travailler sa finesse. Elles visent le même objectif, mais ont des modes de fonctionnement très différent. La flexibilité active par exemple nécessite de réaliser des mouvements dynamiques. Pour faire plus simple, il faut faire certains exercices physiques plus ou moins complexes pour se rendre plus souple.
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En revanche, la flexibilité passive ne nécessite aucun mouvement dynamique. L’objectif est de gagner en souplesse sans avoir à fournir de gros efforts physiques. Pour cela, il existe des techniques spéciales propres à cette méthode. Il faut reconnaître qu’elle est plus facile à adopter et donc plus populaire auprès des débutants qui souhaitent s’y mettre.
Comment faire pour augmenter sa souplesse de manière active ?
Comme vous l’aurez compris, pour se rendre plus souple de manière active, il faut faire des exercices dynamiques. Il s’agit d’activités nécessitant de se mettre en mouvement. Vous aurez donc à vous déplacer et travailler vos muscles en fournissant assez d’efforts physiques. Ces exercices permettent même de contracter et d’étirer ses muscles par la même occasion.
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Comment faire pour augmenter sa souplesse de manière passive ?
La flexibilité passive regroupe les activités ne nécessitant aucune contraction musculaire. Le but est de faire travailler son corps sans avoir à se déplacer. Pour cela, il faut adopter certaines postures faciles à faire. Les étirements sont par exemple des exercices passifs pour améliorer sa souplesse.
Quelle flexibilité développer au cours d’un séjour méditation ?
Au cours du séjour méditation, les exercices de flexibilité servent généralement à s’échauffer. Le choix de la méthode passive ou active est réservé au coach. C’est lui qui décide des exercices appropriés en fonction des circonstances. Il faut cependant préciser que les deux formes de flexibilité sont très souvent combinées.
En effet, pour être sûr d’atteindre des résultats concluants, il est recommandé de ne pas se reposer sur un seul type de flexibilité. Les activités actives et passives présentent chacune leurs avantages. Les combiner revient donc à en tirer profit au maximum.
Quelle forme de flexibilité est plus avantageuse ?
Le choix du type d’exercices de flexibilité à pratiquer varie d’une personne à une autre. Tout dépend des objectifs à atteindre et des capacités physiques de cette dernière. Les habitués n’auront aucun mal à réaliser ceux actifs contrairement aux débutants par exemple. Il en est de même pour ceux souffrant de douleurs intenses à certaines parties de leur corps.
Ils seront bien plus à l’aise avec les exercices passifs qui ne nécessitent pas de gros efforts physiques. Les étirements peuvent même les aider à guérir certains de leurs maux.
En somme, retenez que la flexibilité passive n’est pas toujours supérieure à celle active. Elles sont toutes les deux très avantageuses et leur efficacité dépend de la personne qui les pratique et de ses objectifs.
Les risques liés à une flexibilité excessive
En tant que pratiquant de la flexibilité, il faut ne pas aller trop loin dans ses mouvements et éviter une flexibilité excessive. Les risques liés à cette pratique mal maîtrisée peuvent effectivement être nombreux.
Une flexibilité exagérée peut entraîner des blessures musculaires. Effectivement, lorsque les muscles sont étirés au-delà de leur capacité naturelle, ils peuvent se déchirer ou subir des micro-lésions qui mettent du temps à guérir.
Une grande flexibilité peut aussi causer un déplacement anormal des articulations, ce qui augmente le risque de luxations et autres problèmes orthopédiques. L’excès de souplesse peut engendrer une perte d’équilibre et augmenter le risque de chute.
Pour éviter ces dangers potentiels, il est donc capital pour les pratiquants de la flexibilité active ou passive d’apprendre à écouter leur corps et leurs limites afin d’avoir une pratique saine sans courir aucun danger.
Les bénéfices d’une combinaison de flexibilité active et passive
Il n’y a pas de réponse universelle quant à savoir si la flexibilité passive est meilleure que la flexibilité active. Effectivement, les deux ont des avantages et des inconvénients en fonction de l’objectif recherché.
Une combinaison des deux méthodes peut être bénéfique pour ceux qui cherchent à améliorer leur flexibilité. La flexibilité passive permet d’étirer les muscles au-delà de ce que vous auriez pu faire seuls, tandis que la flexibilité active permet d’améliorer votre force musculaire dans ces positions étirées.
En travaillant sur les deux aspects conjointement, on arrive ainsi à un meilleur équilibre musculaire. Les mouvements sont plus faciles et plus fluides lorsque le corps est bien équilibré. De même, il sera possible d’éviter certains problèmes liés aux désalignements du corps qui peuvent être causés par un excès de souplesse ou un manque de force.
De manière générale, il ne faut jamais oublier qu’un programme orienté vers la recherche d’une bonne souplesse doit toujours prendre en compte l’ensemble des facteurs impliqués dans cette pratique physique complexe.