Symptôme kyste sur ovaire : comment discerner les signes avant-coureurs ?

Les kystes ovariens sont des poches remplies de liquide qui se forment sur ou dans les ovaires. Bien que souvent bénins et asymptomatiques, ils peuvent parfois entraîner des complications sérieuses. Reconnaître les signes avant-coureurs est fondamental pour éviter des problèmes de santé plus graves.
Les symptômes peuvent varier, incluant des douleurs pelviennes, des cycles menstruels irréguliers et des ballonnements. Pensez à bien consulter un professionnel de santé si ces signes apparaissent afin de procéder à des examens appropriés. Une détection précoce permet une prise en charge rapide et efficace, minimisant les risques pour la santé reproductive.
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Plan de l'article
Qu’est-ce qu’un kyste ovarien et pourquoi se forme-t-il ?
Un kyste ovarien est une grosseur anormale contenant du liquide, qui se développe sur ou dans l’ovaire. Ces kystes se classent en deux catégories principales : les kystes fonctionnels et les kystes organiques. Les kystes fonctionnels représentent 90 % des cas et surviennent principalement avant la ménopause. Ils se forment souvent à cause d’un dérèglement hormonal et peuvent disparaître spontanément en quelques semaines.
Kystes fonctionnels
Les kystes fonctionnels se divisent en deux sous-types :
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- Kyste ovarien lutéal : Correspond à une augmentation de la taille du corps jaune.
- Kyste ovarien folliculaire : Désigne l’évolution anormale d’un follicule.
Ces kystes peuvent se développer après la prise d’un traitement qui stimule l’ovulation, la pose d’un stérilet contenant du lévonorgestrel ou la prise de tamoxifène.
Kystes organiques
Les kystes organiques, quant à eux, nécessitent souvent une opération chirurgicale pour être enlevés, car ils ne disparaissent pas seuls. Leur origine demeure inconnue et ils se subdivisent en plusieurs types :
- Kyste ovarien mucineux : Composé de plusieurs cavités séparées par des cloisons et contenant un liquide dense.
- Kyste ovarien séreux : Le plus répandu, avec une paroi fine.
- Kyste ovarien dermoïde : Structure cellulaire semblable à celle de la peau.
- Kyste ovarien endométriosique : Lié à l’endométriose, avec une paroi épaisse et remplie de vaisseaux sanguins.
Les kystes organiques peuvent être associés à des pathologies comme l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Les principaux symptômes d’un kyste ovarien
Les kystes ovariens se manifestent par divers symptômes, souvent discrets mais parfois sévères. Les douleurs pelviennes constituent un signe précurseur fréquent. Localisées d’un seul côté, elles surviennent de manière cyclique, correspondant à la phase du cycle menstruel. Ces douleurs peuvent s’intensifier lors des rapports sexuels, un symptôme appelé dyspareunie.
Les troubles menstruels sont aussi révélateurs. Des menstruations irrégulières, plus abondantes ou plus rares peuvent signaler la présence d’un kyste. Les saignements entre deux cycles, appelés métrorragies, doivent alerter.
Un autre symptôme est la sensation de pesanteur dans l’abdomen. Ce signe peut être accompagné de ballonnements ou de gonflements abdominaux. Certaines femmes ressentent aussi une envie fréquente d’uriner, causée par la compression de la vessie par le kyste.
Les perturbations digestives ne sont pas à négliger. La constipation ou, au contraire, des diarrhées peuvent apparaître. La présence d’un kyste volumineux peut aussi provoquer des douleurs lombaires.
Un kyste peut se révéler par des signes plus graves comme les torsions ovariennes ou les ruptures kystiques. Ces situations entraînent des douleurs intenses et nécessitent une intervention chirurgicale en urgence pour éviter des complications sévères, telles qu’une hémorragie interne.
Ces symptômes variés rendent le diagnostic clinique difficile. Une échographie pelvienne ou une IRM permettent de confirmer la présence d’un kyste et d’en déterminer la nature.
Comment diagnostiquer un kyste ovarien ?
Diagnostiquer un kyste ovarien repose en premier lieu sur une échographie abdomino-pelvienne. Cet examen d’imagerie permet de visualiser la taille, la forme et le contenu du kyste. Une IRM peut être prescrite pour obtenir des images plus détaillées, surtout si l’échographie ne suffit pas à caractériser la nature du kyste.
Le scanner intervient parfois pour évaluer la propagation du kyste à d’autres organes. Un bilan sanguin est aussi réalisé. Il inclut le dosage de certains marqueurs tumoraux comme le CA-125, particulièrement utile pour détecter des formes potentiellement malignes.
Les examens complémentaires permettent de distinguer les kystes fonctionnels des kystes organiques. Les kystes fonctionnels, qui représentent 90 % des cas, disparaissent souvent spontanément en quelques semaines. En revanche, les kystes organiques, dont l’origine reste inconnue, nécessitent souvent une intervention chirurgicale.
Les médecins utilisent ces outils diagnostiques pour adapter le traitement. En cas de doute sur le caractère d’un kyste, une surveillance échographique régulière est recommandée. Les examens sont non invasifs et offrent une précision essentielle pour une prise en charge optimale.
Quand consulter et quelles sont les options de traitement ?
Un kyste ovarien peut se révéler par des douleurs pelviennes, des cycles menstruels irréguliers ou des douleurs pendant les rapports sexuels. Consultez sans attendre si ces symptômes apparaissent ou s’intensifient. Les professionnels de la santé compétents pour ce type de pathologie incluent le médecin généraliste, le gynécologue et la sage-femme.
Les kystes fonctionnels, souvent bénins, peuvent être traités par une pilule contraceptive. Ce traitement vise à réguler les cycles menstruels et à prévenir la formation de nouveaux kystes. Si les kystes persistent ou provoquent des symptômes gênants, une évaluation plus poussée est nécessaire.
Les kystes organiques, en revanche, exigent souvent une opération chirurgicale, notamment lorsqu’ils sont volumineux ou symptomatiques. Ces kystes incluent les kystes mucineux, séreux, dermoïdes et endométriosiques. La chirurgie peut varier d’une simple cœlioscopie à une laparotomie plus invasive.
Lorsqu’un kyste ovarien est associé à des pathologies comme l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou le cancer du sein, une prise en charge multidisciplinaire est recommandée. Des spécialistes de différentes disciplines collaborent pour offrir un traitement adapté à chaque situation clinique.