Quelle opération en cas d’hypertrophie des petite lèvres
Quand les petites lèvres deviennent trop grandes, quelle qu’en soit la raison, elles peuvent devenir gênantes dans la vie quotidienne. Elles rendent difficiles les plaisirs de la vie comme porter des pantalons serrés, conduire un vélo ou faire l’amour. Par quelle opération chirurgicale doit-on passer pour corriger une hypertrophie des petites lèvres ?
Plan de l'article
Hypertrophie des petites lèvres : êtes-vous concernée ?
On parle d’hypertrophie des petites lèvres quand cette partie de la vulve est anormalement grande, généralement quand elles dépassent les 4 centimètres. L’hypertrophie des petites lèvres est toutefois plus ou moins subjective et sa réduction est souvent à visée esthétique ou en vue d’éliminer les gênes et les douleurs qu’elle cause.
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Un chirurgien esthétique procède aux techniques de la nymphoplastie pour la réduction de la taille des petites lèvres. Il s’agit d’un acte chirurgical à part entière qui nécessite une grande expertise et de l’expérience en la matière. Le but de la nymphoplastie, aussi nommée labioplastie, est d’apporter de petites lèvres plus esthétiques et plus harmonieuses qui n’occasionnent aucune gêne quand on fait du sport ou quand on porte des vêtements serrés.
Quand effectuer une opération des petites lèvres ?
On parle d’une hypertrophie avérée des petites lèvres quand celles-ci occasionnent réellement une gêne pour la patiente dans ses activités quotidiennes. Porter un jean serré ou un string ne devrait par exemple causer aucune gêne au quotidien.
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Tout comme les activités comme le vélo ou l’équitation ne devraient occasionner ni gêne ni douleur, les rapports sexuels ne devraient pas non plus causer des douleurs par blocage des petites lèvres. Psychologiquement parlant, les chirurgiens ne pratiquent pas de nymphoplastie sur des patientes présentant les symptômes de dysmorphophobie dépisté dans le cadre d’un BDDQ préopératoire.
Les deux techniques de nymphoplastie les plus pratiquées
Si vous éprouvez des gênes au quotidien causés par frottement ou coincement des petites lèvres, si celles-ci rendent douloureux les rapports sexuels ou encore si elle provoque des gênes psychologiques, vous pouvez avoir recours à la nymphoplastie pour y remédier. Selon cet article universitaire https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20137775/2018MDEGY9496/fichier/9496F.pdf, les praticiens ont souvent recours à deux techniques de nymphoplastie.
Le but d’une plastie des petites lèvres est de retirer la partie excédentaire de petites lèvres que le chirurgien plasticien utilise la plastie segmentaire triangulaire ou la plastie longitudinale. Les résultats obtenus par l’une ou l’autre de ces deux techniques de résection des petites lèvres ne sont pas les mêmes. Quelle technique de nymphoplastie devez-vous choisir ?
Triangulaire ou longitudinale : quelle technique de nymphoplastie choisir ?
La vérité est qu’il ne revient pas aux patientes de choisir la technique de réduction des petites lèvres qui lui plairait. Le chirurgien tient compte des caractéristiques de la patiente et de ses petites lèvres afin de déterminer la technique la plus adéquate à mettre en œuvre. La plastie triangulaire ou en V permettent de dissimuler plus les cicatrices en règle générale.
Lors d’une plastie longitudinale, les parties des petites lèvres qui excèdent sont retirées longitudinalement. Cette technique permet de retirer le plus de portion excédentaire. Il existe d’autres techniques plus ou moins utilisées en nymphoplastie, comme la technique de la résection centrale.