Témoignages et vécus : le quotidien avec l’agalmatophilie
Si vous souhaitez admirer des statues, vous pouvez vous rendre au musée du Louvre, à Paris. Vous pourrez observer ces magnifiques femmes en marbre ou en pierre, puis rentrer chez vous et les oublier. Mais, certaines personnes ressentent des sentiments envers ces femmes en marbre, voire une attirance sexuelle… Découvrez l’agalmatophilie, un phénomène particulier qui survit au fil de l’Histoire, et qui peut toucher n’importe qui.
Plan de l'article
L’agalmatophilie, qu’est-ce que c’est ?
Les statues de femmes sont des œuvres d’art magnifiques, et il est possible d’en retrouver partout dans le monde, et ce, depuis plusieurs années. Ces statues sont devenues la source de nombreux désirs, et certains finissent même par passer à l’acte. C’est ce qu’on appelle l’agalmatophilie.
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Définition de l’agalmatophilie
“Agalma” est un terme grec qui signifie statue ou image, tandis que “philia” signifie amour. Vous pouvez facilement définir l’agalmatophilie en connaissant ces deux termes. En effet, c’est un phénomène psychologique, un trouble, qui consiste à être attiré et à ressentir des sentiments pour une statue.
Par le biais du regard, les personnes atteintes de ce trouble ressentent des sensations semblables à celles qu’on ressent quand on tombe amoureux. Il est plus fréquent de ressentir de l’attirance sexuelle pour ces femmes, et certains décident même de passer à l’acte, notamment plus tôt dans l’Histoire.
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Histoire : l’attirance sexuelle avec des femmes de marbre
Dans l’Histoire, de nombreux cas d’agalmatophilie ont été recensés, des cas plus ou moins extrêmes. On peut trouver des évocations de ce trouble sexuel dans un vieux livre, ou dans une pièce de théâtre. Mais, il est également possible de retrouver des traces de ce désir incontrôlable et outrageux.
En effet, on retrouve de nombreuses anecdotes, datant de l’Antiquité et d’après, dans lesquelles des hommes se sont enfermés avec la statue qu’ils convoitaient pour assouvir leurs désirs. Que ce soit dans le temple de Cnide ou dans le temple de Samos, des statues ont une tache, une preuve de l’outrage qu’elles ont subi. Notamment des statues comme :
- la Vénus de Cnide
- la Vénus de Milo
- l’Aphrodite de Cnide
Le quotidien d’une vie en étant attiré par les statues et le regard du monde
La sexualité est une chose compliquée, voire inexplicable. Chaque femme et chaque homme a une sexualité différente et des attirances sexuelles diverses. L’agalmatophilie est encore un trouble sexuel fréquent, même si ce dernier n’est pas toujours considéré comme un trouble par les personnes atteintes. Pour ces personnes, les statues font partie d’un “imaginaire érotique”. C’est également devenu un moyen de faire rentrer l’art dans leur vie, et dans leurs pratiques sexuelles, sans pour autant réaliser l’acte sur les statues.
Une sculpture, une statue, c’est une vraie œuvre d’art. C’est une forme de beauté irréelle, un corps parfait, des formes gravées dans la pierre depuis des années. Pour les personnes atteintes d’agalmatophilie, c’est un désir qui est légitime, compte tenu des différents événements qui sont arrivés dans l’Histoire.
Au quotidien, ce n’est pas un problème. La vie n’est pas plus compliquée quand on ressent quelque chose pour des statues. Certains disent même que c’est une manière “de vivre encore plus de sexe” dans leur vie. Ils considèrent même ça comme une manière de s’épanouir.
Au final, c’est vrai que personne ne reprochera à quelqu’un d’admirer une statue, tant qu’il ne fait que regarder ! Ce n’est pas interdit par la loi, et à part le regard de la société qui peut être condescendant, ce désir ne fait de mal à personne.