Les statistiques ne mentent pas : près de 7 millions de Français vivent avec une déficience auditive. Pourtant, prendre rendez-vous chez un audioprothésiste reste une démarche que beaucoup repoussent, souvent par méconnaissance ou par crainte du diagnostic. Pourtant, consulter un professionnel de l’audition, c’est bien plus que passer un simple test : c’est s’ouvrir à une prise en charge sur-mesure, adaptée à chaque parcours de vie et à chaque oreille.
Que fait l’audioprothésiste ?
Dès que l’on perçoit les premiers signaux d’alerte, un mot qu’on n’entend pas, une conversation qui se brouille,, s’appuyer sur l’expertise d’un audioprothésiste devient une évidence. Mais à quoi ressemble réellement cette première consultation ?
L’audioprothésiste intervient à plusieurs niveaux : prévention, adaptation d’appareils, suivi sur le long terme. Son rôle ne se limite pas à brancher un appareil auditif. Il analyse, conseille, adapte. Des enfants aux seniors, il compose avec chaque histoire auditive. Sa mission : évaluer la perte d’audition, proposer des solutions personnalisées et accompagner le patient à chaque étape, en veillant à son confort et à sa compréhension.
Pour cela, il se tient informé des innovations technologiques, affine sans cesse ses compétences techniques et humaines. Il ne suffit pas de maîtriser la technologie, il faut aussi savoir rassurer, écouter, instaurer la confiance. L’humain prime, car la perte auditive bouleverse souvent bien plus qu’on ne l’imagine.
C’est la philosophie de Tissot Audition : quatre audioprothésistes y accueillent les patients, chacun avec sa sensibilité, mais la même priorité : répondre aux besoins spécifiques de chaque personne qui pousse la porte du cabinet.
Quels symptômes doivent alerter ?
Certains signes sont révélateurs et méritent qu’on s’y attarde. Voici les situations qui doivent inciter à consulter un audioprothésiste, sans attendre.
- Acouphènes persistants : Ces bourdonnements ou sifflements dans les oreilles, parfois temporaires après un concert ou une forte exposition sonore, deviennent source d’inconfort lorsqu’ils s’installent. Qu’ils soient ponctuels ou permanents, ils perturbent la vie quotidienne. Un audioprothésiste peut proposer des solutions, comme des aides auditives adaptées, pour atténuer ces sensations dérangeantes et améliorer la qualité de vie.
- Volume de la télévision en hausse : Quand on augmente régulièrement le son du téléviseur, que la famille s’en plaint, ou que les conversations téléphoniques deviennent difficiles à suivre, ce n’est jamais anodin. La perte d’audition s’installe souvent en silence, insidieusement. Dès que ce type de comportement devient habituel, il est judicieux de demander un test auditif.
- Désengagement social : La difficulté à suivre une conversation pousse parfois à s’isoler, à éviter les rassemblements ou à décliner les invitations. Le stress de ne pas comprendre, l’épuisement face à l’effort constant pour saisir les mots… tout cela mine le moral et peut conduire à la solitude. Un audioprothésiste saura proposer une solution auditive qui filtre les bruits parasites et redonne confiance lors des échanges en groupe.
- Excès de cérumen : Une production excessive de cérumen peut obstruer le conduit auditif, nuire à l’audition et même gêner le port d’un appareil. Essayer d’enlever seul un bouchon peut aggraver la situation. Un audioprothésiste dispose de l’équipement et du geste adaptés pour retirer délicatement l’excès de cérumen, sans risque pour l’oreille.
- Perte auditive soudaine : Une baisse brutale de l’audition doit alerter immédiatement. L’origine peut être diverse : bouchon de cérumen massif, tympan perforé, blessure à l’oreille ou suite à un choc à la tête. Dans ces cas, il faut consulter sans délai un professionnel de santé, puis planifier un suivi auprès d’un audioprothésiste pour une prise en charge complète.
L’audition reste un pilier de l’autonomie et du lien social. Agir dès les premiers signaux, c’est s’offrir la possibilité de rester pleinement acteur de sa vie et de ses échanges. Face au silence qui s’installe, il n’y a pas de fatalité. La porte de l’audioprothésiste, elle, n’est jamais fermée.
