Comment mettre son fils en foyer ?

Je vis dans une famille d’accueil depuis trois ans. Lorsque mon assistante familiale a pris ma retraite et que j’ai 17 ans, j’ai déménagé dans un foyer. J’étais un peu triste parce que j’ai passé trois ans avec cette assistante. C’était comme si j’étais chez maman. D’un autre côté, je m’attendais à ce que je parte.
Pas de nettoyage, pas de sortie de la maison
Vivre à la maison est très différent de celui d’une famille d’accueil. C’est particulièrement plus strict : si vous voulez aller voir un ami pour un week-end, c’est un peu compliqué car vous avez besoin de beaucoup de papiers : la carte d’identité du parent, son adresse, son numéro de téléphone et une lettre de vote du parent.
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Et si nous voulons sortir, nous devons nous laisser le temps de rentrer chez nous. Et si nous ne rentrons pas à la maison à temps, ils nous appelleront. Si nous ne répondons pas, ils donneront une explication pour s’enfuir. Un jour, une fille est rentrée à 22 ans. Regardez chez vous, alors ils ont fait une déclaration depuis la fugue. Même si elle a dit avoir averti un éducateur, ils l’ont quand même expliqué.
Un jour, je n’ai pas eu le droit de sortir parce que je n’avais pas nettoyé. Mais je devais le faire avant de sortir.
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Je ne peux pas ramener mes copines à la maison, ni mon petit ami (même si je n’en ai pas encore…). C’est assez restrictif.
Bientôt gratuit avec un jeune contrat majeur
En tant que famille d’accueil, nous sommes plus libres parce que nous rentrons chez nous et sortons comme nous le voulons. Vous ne pouvez pas le faire à la maison parce qu’il y a des règles. De plus, le mineur est fermé de 9 h à 17 h en semaine lorsque vous avez une école. Quand j’ai terminé mes études en début d’après-midi, je dois rester dehors.
Et le soir, quand tout le monde rentre à la maison, nous devons préparer de la nourriture pour tout le monde.
Pour Bakalaye, vivant dans la maison d’un mineur, cela l’a aidé à se calmer. Également quand c’est difficile.
Il n’y a que le week-end que nous pouvons sortir plus longtemps si nous demandons la permission. Nous pouvons même aller en famille.
J’ai donc récemment demandé un contrat très jeune. C’est un appartement partagé avec d’autres adolescents, mais c’est l’ESA (Child Welfare) qui le finance. Une nouvelle étape, un peu plus de liberté. Je dois obtenir une réponse ce mois-ci. J’ai hâte de le voir.
M, 17 ans, lycéen, Île-de-France
Crédit PhotoFlickr